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Corbeil-Essonnes : Après l’agression subie par Samira Ketfi, le maire contre-attaque
Quatre jours après l’agression dont a été victime Samira Ketfi à l’issue de sa réunion
publique qui a reçu la visite inattendue d’une agence de communication, Bruno Piriou
réagit par l’intermédiaire d’un communiqué où il fait savoir qu’il a déposé plainte
pour diffamation contre son opposante.
« C’est un aménageur public qui a missionné l’agence de communication ! »
« Madame Samira Ketfi n’a procédé à aucune vérification avant de s’empresser de diffuser
des propos gravement diffamatoires. Elle a propagé ces propos diffamatoires en parfaite
connaissance de cause », déplore Bruno Piriou. « Il est faux de dire que l’agence
de concertation mise en cause par madame Samira Ketfi intervenait pour le compte
de la ville. C’est un aménageur public qui, dans le cadre d’une procédure de concertation
prévue par le code de l’urbanisme, a demandé à cette agence de recueillir l’appréciation
des habitants de la ville sur les projets de réhabilitation des quartiers des Tarterêts
et du Centre-ville. C’est cet aménageur public qui rémunère seul cette agence »,
fait-il savoir. « Dans le cadre de cette concertation, c’est un conseiller municipal
LR d’opposition, du groupe de Madame Samira Ketfi qui a organisé un rendez-vous avec
un habitant et la journaliste, afin de respecter la pluralité d’opinion sur les projets
de la ville. Cet habitant a accepté d’être interviewé et a signé l’autorisation de
filmer que lui a présentée
la journaliste », souligne le maire.
« La journaliste a porté plainte pour violences en réunion ! »
« Alors que la journaliste interrogeait cet habitant à l’extérieur de la salle où
Madame Samira Ketfi organisait une réunion, une quinzaine d’individus ont entouré
et menacé physiquement l’équipe de tournage », accuse Bruno Piriou. « Madame Samira
Ketfi s’est alors jointe au groupe, accusant la journaliste de chercher à identifier
les participants à cette réunion organisée par l’opposition municipale », indique-t-il
avant de préciser que la journaliste en question, gravement choquée, a porté plainte
pour violences en réunion, diffamation et atteinte au droit à l’image.

« Je dépose plainte pour diffamation ! »
« Au-delà du caractère grotesque de l’accusation d’espionnage imaginée par madame
Samira Ketfi, le procédé utilisé est inadmissible de la part d’une élue qui se revendique
cheffe de l’opposition municipale. Cette posture complotiste ridicule abîme la représentation
politique », estime le maire de Corbeil-Essonnes. « Soucieux de conserver au débat
public un minimum de dignité et de sérénité, je ne peux accepter un tel comportement.
C’est pourquoi je dépose plainte pour diffamation à l’encontre de Madame Samira Ketfi »,
souligne-t-il en considérant que le débat politique mérite mieux. La justice devra
donc trancher entre les deux versions mises en avant, sachant que les témoignages
des participants à la réunion publique seront probablement déterminants
Bernard Gaudin - 9 avril 2025
Dans un communiqué mis en ligne le 9 avril 2025 sur le site Internet de la Ville,
Bruno Piriou (DVG) contre-attaque après l’agression subie par Samira Ketfi (SE) à
l’issue de la réunion publique que l’opposante a organisé le samedi 5 avril 2025,
à l’Espace Carnot. Il est utile rappeler que l’agence de communication « Grand Public »
avait délégué une équipe qui avait pour mission d’interroger les participant à la
réunion.
Corbeil-Essonnes : Le maire de Corbeil-Essonnes dénonce une campagne de diffamation
(Photo : VCE).
Corbeil-Essonnes : Au premier plan, la journaliste qui a porté plainte (Photo : DR).
« Une campagne de diffamation à mon encontre ! »
« Depuis samedi 5 Avril 2025, une campagne de diffamation à mon encontre, en tant
que maire de Corbeil-Essonnes, est engagée à l’initiative de Madame Samira Ketfi,
conseillère municipale LR d’opposition », constate le maire de Corbeil-Essonnes.
« Celle-ci prétend qu’une agence de communication aurait été mandatée par la commune
afin d’espionner les participants à une réunion publique organisée par l’opposition
municipale. Elle dit à cette occasion, avoir été physiquement agressée par une journaliste
de cette agence », explique-t-il dans son communiqué. « Suite à cette situation,
madame Samira Ketfi déclare avoir porté plainte pour violences volontaires, détournement
de fonds publics, recel et complicité, ainsi que pour une captation irrégulière d’images »,
précise-t-il en évoquant des affabulations mensongères qui traduisent une légèreté
de comportement stupéfiante de la part d’une élue municipale.
Corbeil-Essonnes : Une centaine de personnes ont assisté à la réunion publique du
5 avril consacrée aux finances de la commune.