Corbeil-
Il y a 125 ans disparaissait Félicien Rops
Arrivé à Essonnes en 1884, Félicien Rops vivait à la Demi-
Le mardi 23 août 1898, Félicien Rops s’est éteint à Essonnes, dans sa propriété de
la Demi-
Une exposition à la Commanderie Saint-
Vers la fin du mois d’avril 1892, alors qu’il était occupé à graver, Rops a reçu
du bichlorate de potasse dans ses yeux. Sans l’intervention rapide de Georges Camuset,
un ophtalmologiste pour qui il avait réalisé une eau-
Arrivé à Essonne en 1884
C’est en 1884 que Félicien Rops a fait l’acquisition d’une belle propriété avec vue
sur la Seine édifiée à Essonnes, à la sortie sud de la commune. Cette belle habitation
baptisée « La Demi-
Création d’un musée en Belgique
Dans les années soixante, Maurice Kunel, homme de lettres et coauteur d’une anthologie de référence des lettres de Rops, a fondé l’association « Les Amis de Félicien Rops ». Cette initiative a permis de concrétiser la création du musée dédié à l’artiste. C’est le 28 novembre 1960 que la province de Namur a approuvé la réalisation du projet qui prendra place, rue de Fer, dans l’Hôtel de Gaiffier d’Hestroy datant du XVIIIème siècle. Au départ, la collection présentée au public se composera d’une importante donation effectuée par le comte Visart de Bocarmé et d’œuvres issues des musées d’Art et d’Histoire de Namur.
Une exposition jusqu’au 25 août 2024
A noter que le musée Félicien Rops s'est lancé dans plusieurs projets scientifiques importants comme la publication en ligne de la correspondance de l'artiste sur le site « www.ropslettres.be » avec plus de 4.000 lettres répertoriées à ce jour. Quant à la mise en ligne de l’inventaire de Rops, soit près de 3.000 gravures et près de 500 dessins et peintures, elle est en cours de réalisation. Jusqu’au 25 août 2024, afin de marquer le 125ème anniversaire du décès du peintre et dessinateur, le musée Félicien Rops présente pour la première fois une cinquantaine de portraits de l’artiste Ce dernier a régulièrement servi de modèle pour des critiques, des graveurs, des dessinateurs, des imprimeurs, des journalistes et autres photographes de son époque. De plus, des photographies issues de ses albums de famille ou prises dans des studios en Belgique, en France et en Hongrie sont également exposées pour l’occasion.
Bernard Gaudin -
Corbeil-
Corbeil-
Corbeil-
Portait de Félicien Rops réalisé vers 1860 (Photo : Musée Félicien Rops).
« Le Sphinx », 1884, gouache, aquarelle
et crayon de couleurs.
Photos : Bernard Gaudin
(Sauf mentions spéciales)
Essonnes : « La Demi-
Photo : Musée Félicien Rops.
« Les Deux Amies », 1908, gravure
en couleur d'après une aquarelle de Rops..
Couverture de l’ouvrage de 488 pages réalisé en 1998 et consacré à Félicien Rops à l’occasion du centenaire de sa disparition.
Photo : Musée Félicien Rops.
Photo : Musée Félicien Rops.
Photo : Musée Félicien Rops.