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Corbeil-Essonnes :

Il y a 125 ans disparaissait Félicien Rops

 

 

Arrivé à Essonnes en 1884, Félicien Rops vivait à la Demi-Lune, une propriété située à la sortie sud de la commune. Décédé le 23 août 1898, le célèbre peintre belge qui était aussi dessinateur, illustrateur et graveur a été inhumé au cimetière de l’Ermitage avant de reposer définitivement en Belgique.

 

Le mardi 23 août 1898, Félicien Rops s’est éteint à Essonnes, dans sa propriété de la Demi-Lune, tout près du Coudray-Montceaux. Le célèbre peintre, dessinateur, illustrateur et graveur belge né à Namur (Belgique) en 1833 était entouré de ses proches et de ses amis les plus intimes. Ses obsèques se sont déroulées en toute simplicité dans l’église Saint-Etienne d’Essonnes. Il sera ensuite inhumé au cimetière de l’Ermitage. En 1906, son fils Paul a souhaité exhumer les restes de son père qui rejoindront le cimetière de Belgrade, à Namur. Un ultime voyage conduira la dépouille de Félicien Rops à Mettet (Belgique) où il repose désormais dans le caveau familial des Polet de Faveaux. Son épouse Charlotte le rejoindra le 22 mars 1929.

 

Une exposition à la Commanderie Saint-Jean en 1998

 

Vers la fin du mois d’avril 1892, alors qu’il était occupé à graver, Rops a reçu du bichlorate de potasse dans ses yeux. Sans l’intervention rapide de Georges Camuset, un ophtalmologiste pour qui il avait réalisé une eau-forte en 1884, il aurait probablement perdu la vue. Malgré cet accident handicapant, Félicien Rops restera actif jusqu’à ses derniers jours. En 1998, du 25 octobre au 31 décembre, la ville de Corbeil-Essonnes a célébré le centenaire de la disparition de Félicien Rops en organisant une grande rétrospective à la Commanderie Saint-Jean. A cette occasion, la municipalité de l’époque a acheté treize gravures signées Rops. Parmi celles-ci figure l’œuvre « Etude pour le bout du sillon ». Alors adjoint au maire chargé de la Culture, Jean-Michel Fritz avait regretté que Félicien Rops n’ai pas fait de don à la ville. « Il n’a pas non plus réalisé de représentations de Corbeil-Essonnes », avait-il aussi regretté.  

 

 

Arrivé à Essonne en 1884

 

C’est en 1884 que Félicien Rops a fait l’acquisition d’une belle propriété avec vue sur la Seine édifiée à Essonnes, à la sortie sud de la commune. Cette belle habitation baptisée « La Demi-Lune » permettra à Rops de profiter de sa retraite en se consacrant, notamment, à la botanique. Eloigné de Paris, il restera toutefois en contact avec ses proches dont certains comme Alphonse Daudet, Nadar ou encore Octave Uzanne résidaient eux aussi dans la région. Artiste désormais reconnu, Félicien Rops a reçu, en 1889, la Légion d’Honneur. Sept ans plus tard, à Paris, une rétrospective de ses oeuvre a eu pour cadre l’Hôtel Drouot.

 

Création d’un musée en Belgique

 

Dans les années soixante, Maurice Kunel, homme de lettres et coauteur d’une anthologie de référence des lettres de Rops, a fondé l’association « Les Amis de Félicien Rops ». Cette initiative a permis de concrétiser la création du musée dédié à l’artiste. C’est le 28 novembre 1960 que la province de Namur a approuvé la réalisation du projet qui prendra place, rue de Fer, dans l’Hôtel de Gaiffier d’Hestroy datant du XVIIIème siècle. Au départ, la collection présentée au public se composera d’une importante donation effectuée par le comte Visart de Bocarmé et d’œuvres issues des musées d’Art et d’Histoire de Namur.

 

Une exposition jusqu’au 25 août 2024

 

A noter que le musée Félicien Rops s'est lancé dans plusieurs projets scientifiques importants comme la publication en ligne de la correspondance de l'artiste sur le site « www.ropslettres.be » avec plus de 4.000 lettres répertoriées à ce jour. Quant à la mise en ligne de l’inventaire de Rops, soit près de 3.000 gravures et près de 500 dessins et peintures, elle est en cours de réalisation. Jusqu’au 25 août 2024, afin de marquer le 125ème anniversaire du décès du peintre et dessinateur, le musée Félicien Rops présente pour la première fois une cinquantaine de portraits de l’artiste  Ce dernier a régulièrement servi de modèle pour des critiques, des graveurs, des dessinateurs, des imprimeurs, des journalistes et autres photographes de son époque. De plus, des photographies issues de ses albums de famille ou prises dans des studios en Belgique, en France et en Hongrie sont également exposées pour l’occasion.

 

Bernard Gaudin - 26 août 2023

 

 

Corbeil-Essonnes : La rue Félicien Rops où se situe le Théâtre.

Corbeil-Essonnes : Le quartier de la Demi-Lune situé à la sortie sud de la commune.

Corbeil-Essonnes : La gravure « Etude pour le bout du sillon » achetée par la ville en 1998 (Photo : DR).

Portait de Félicien Rops  réalisé vers 1860 (Photo : Musée Félicien Rops).

« Le Sphinx », 1884, gouache, aquarelle

et  crayon de couleurs.

Photos : Bernard Gaudin

(Sauf mentions spéciales)

Essonnes :  « La Demi-Lune », propriété de Félicien Rops au sud de la commune.

Photo : Musée Félicien Rops.

« Les Deux Amies », 1908, gravure

en couleur d'après une aquarelle de Rops..

Couverture de l’ouvrage de 488 pages réalisé en 1998 et consacré à Félicien Rops à l’occasion du centenaire de sa disparition.

Photo : Musée Félicien Rops.

Photo : Musée Félicien Rops.

Photo : Musée Félicien Rops.