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Ingénieur de formation, Charlotte Tyssandier a la lourde responsabilité d’assurer la maintenance de divers équipements intégrés au sein des différentes filiales de la SEMARDEL, Société d’Economie Mixte d’Actions pour le Revalorisation des Déchets et des Energies Locales.
De nouvelles responsabilités dès le printemps prochain
Ingénieur de formation, Charlotte Tyssandier occupe, depuis un an et demi, un poste clé au sein de la SEMARDEL. Responsable du pôle industriel de l’importante entreprise, la jeune femme intégrée dans les effectifs de la Société Essonnienne Pour le Recyclage, l'Incinération et la Valorisation des Energies Locales (SERIVEL), filiale de la SEMARDEL, agit quotidiennement auprès de l’Unité de Valorisation Energétique, dans les deux lignes de tri de la collecte sélective de la SERIVEL, sans oublier le parc machine de la SEMAVAL, une autre filiale de la SEMARDEL. Dès le printemps prochain, Charlotte Tyssandier aura une nouvelle corde à son arc en prenant en charge la nouvelle chaîne de tri des biodéchets que la SERIVEL va gérer pour le compte du Syndicat Intercommunal pour le Recyclage et l'Energie par les Déchets et Ordures Ménagères (SIREDOM).
Tous les ans, la Journée Internationale des Droits des Femmes est l’occasion de découvrir
des carrières féminines exemplaires. Sur le site de l’ECOSITE implanté entre Vert-
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« On gère les urgences, on planifie les interventions ! »
Initialement, Charlotte Tyssandier ne se destinait pas à la maintenance industrielle.
Elle était plutôt attirée par le bureau d'études, une perspective associée à « trop
de bureau et pas assez de terrain ». Dès lors, son déroulement de carrière va la
mener vers le secteur des déchets où elle a d'abord exercé en tant que responsable
maintenance et exploitation d’un incinérateur. Par la suite, elle a intégré la SERIVEL.
Diriger la maintenance d’un pôle industriel de cette envergure implique une organisation
rigoureuse et une grande capacité d’adaptation. « Chaque jour est différent », concède
bien volontiers Charlotte. « On gère les urgences, on planifie les interventions
et on travaille sur des projets d’amélioration continue », explique-
« Je me suis fait ma place naturellement, sans avoir à me battre ! »
Si le secteur reste largement masculin, elle souligne la bienveillance et l’accueil qu’elle a reçu chez la SEMARDEL. « Je me suis fait ma place naturellement, sans avoir à me battre », assure la responsable en évoquant toutefois quelques difficultés mineures rencontrées pendant son parcours. « Il a pu m'arriver de me retrouver dans des situations où il a fallu jouer un petit peu des coudes. Mais je n’ai jamais eu d'entrave particulière en tant que femme et j’ai toujours eu une équipe et des collègues présents pour me soutenir si je me retrouvais face à quelqu'un qui pouvait avoir un comportement ou des mots inadaptés », souligne Charlotte Tyssandier. « En revanche, on m'a déjà pris pour la secrétaire parce que mon bureau est situé avant celui de mes équipes. Mais c'est arrivé une fois, pas deux ! ».
« C’est la preuve que la place de la femme dans l’industrie évolue ! »
En postulant chez la SEMARDEL, Charlotte n’était pas du tout sûre d’être acceptée,
« Mon profil ne correspondait pas vraiment aux standards rencontrés en général sur
ce type de poste », a-
Bernard Gaudin -
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